Mexique, pays des Mayas, Aztèques, Toltèques etc.

Il y a quelques années, au cours d’une croisière, j’avais visité l'île de Cozumel. Attiré par les pierres d'un autel, j'avais vite fait d'aller en prendre le pouls, pour constater qu'il gardait encore des vibrations dans lesquelles le lointain passé se faisait toujours présent. J'étais habité par un fort sentiment d'avoir vécu au moins une incarnation chez les Mayas. Je sais m'être incarné à de multiples reprises sur cette planète, pour expérimenter la vie terrestre dans toutes ses conditions afin de pouvoir mieux aider les humains dans leur évolution et ainsi réparer les torts considéra-bles causés à ceux-ci, il y a très longtemps par des Pléiadiens, dont je faisais partie.

Je ressentais le besoin de prendre contact avec l'énergie des sites sacrés de ce pays. Sachant que l'un de mes Guides spirituels, Thot, un immortel qui fut un roi-prêtre avait régné sur les colonies atlantes d’Égypte, de l’Amérique Centrale et de l’Amérique du Sud, je voulais compléter un genre de trilogie en faisant ce voyage. J'avais choisi comme accompagnateurs, un couple qui connais-sait les lieux pour les avoir visités à quelques reprises, mais je les avais surtout choisis à cause de leur complète ouverture du cœur

Ils avaient retenu les services d'un chauffeur mexicain, possédant une camionnette pouvant asseoir neuf passagers, pour nous transporter dans notre excursion jusqu'aux frontières du Guatémala. Nous avons fait route pour Oaxaca très tôt le lendemain de notre arrivée à Mexico. Nous dirigeant vers le sud-est nous avons aperçu l'imposant Popocatépetl qui tentait de se débarrasser des brumes matinales voilant sa prestance. Lui qui culmine à 5254 mètres, n'allait tout de même pas accepter d'être à demi caché toute la journée par un vulgaire brouillard. Vu de ce côté, (face nord-ouest) j'ai immédiatement pensé que ce volcan, qui a une solide réputation de fumeur, avait changé de camp et pris le parti de ceux qui ne veulent plus voir de fumée, même en photo. Après plusieurs kilomètres de route, alors qu’il nous présentait sa face opposée, j’ai été forcé de me raviser. La montagne était en état méditatif, tête parfaitement immobile pendant qu’au niveau de sa bouche, s'échappait un mince filet de fumée.

Nous sommes arrivés en fin d'après-midi à la Casa Arnel, (maison de l’oie) un charmant petit hôtel d'Oaxaca, qui fut notre lieu de résidence pendant trois jours. Nous projetions pour le lendemain de faire la visite de Monte Alban, site perché sur une montagne, où règne un silence absolu. C'est en ce lieu que se déroulaient autrefois les rituels religieux du Peuple des Nuages, (les Zapothèques). Les collines environnantes vues de ces hauteurs, font figure de collier dont les multiples rangs de perles sont ornés d'habitations résultant du débordement de la ville d'Oaxaca.

Ce soir de notre arrivée nous sommes montés sur la petite terrasse de l'hôtel pour une méditation car, notre voyage se voulait spirituel. L'un de nos guides étant un canal pour l'énergie de Christos (notre Christ intérieur) avait organisé les visites des sites énergétiques afin que chacune d’elles soit une étape nous conduisant vers un sommet spirituel. Ue minuscule cercle de pierres emmuré, que l'on nomme ''la capella'' ressemble à un nid d'oiseau qui surplombe une terrasse plus imposante pourvue de tables et de chaises pour accueillir les clients de l'hôtel. Le nid ne peut loger que 7 ou 8 personnes et assis entre ses murs de pierres, nous ne pouvons percevoir que le firmament. Ce ciel au bleu profond, était paré d'une lune dans sa phase décroissante, dont la lumière portait à peine ombrage à l'or des étoiles que la voûte céleste étalait.

Le lendemain, alors que nous gravissions la montagne depuis à peine cinq minutes, je me suis senti enveloppé d'une puissante énergie. Croyant que mes compagnons de voyage vivaient aussi un semblable état, je gardais le silence en pensant un peu tristement à tous ces touristes, qui passaient par là sans avoir le moindre ressenti de cette énergie particulière. La très sensitive épouse de notre guide, avait perçu ce qui se passait chez moi. Elle m'arrêta discrètement pour me dire: «il y a souvent des bénédictions qui descendent sur ceux qui visitent ces lieux, et on ne sait jamais d'avance par qui ces énergies vont passer». Pendant la méditation que nous faisions à l'ombre de grands arbres, me parvint le message de faire l’ouverture d’un portail avec une étoile remarquée le soir précédant. Les bénédictions descendraient non seulement sur notre groupe, mais aussi sur ceux qui viendraient par la suite. J'ai donc ouvert ce portail et, comme chaque fois que j'obéis sur le champ à ce qui m'est demandé, le manteau énergétique est retombé et c'est le cœur léger que j'ai visité ce site, l'un des mieux conservés du Mexique.

Le matin suivant, nous nous sommes embarqués pour Palenque, le plus important site archéolo-gique du Chiapas. La longue route nous offre une variation d’images où des montagnes aux formes multiples font figure dominante. Sur la base de ces élévations on peut remarquer, à cause des plants bien disposés en rangées, la culture d’une espèce de cactacée, dont on tire la mescaline et un alcool très fort. Le paysage change peu à peu et lorsque nous pénétrons profondément dans la région du Chiapas, de belles prairies où paissent paisiblement des troupeaux de bovins apparaissent comme des tableaux d'un autre artiste peintre. Ici, les lits de rivière asséchés et les champs irrigués sont retirés du paysage, mais en contrepartie, c'est le premier ciel nuageux que mes yeux rencontrent en ce pays.

Les postes de contrôle militaire se sont multipliés dans cette région depuis que le peuple s’est soulevé, il y a quelques années, contre le gouvernement mexicain. Ce jour-là nous devions nous rendre à San Cristobal, mais, après avoir roulé pendant plus de 9 heures sur des routes sinueuses longeant souvent de profonds ravins, et constatant que nous ne pourrions parvenir à destination avant deux ou trois heures supplémentaires, nous avons passé la nuit à Gutierrez. Le lendemain, peu après notre départ, nous constations que nous étions suivis par un véhicule militaire. Les soldats qui nous ont arrêtés ont parlementé pendant une quarantaine de minutes avec notre chauffeur puis, nous ont suivi jusqu’au site de la Tonina où nous nous sommes arrêtés pour une visite des lieux.

Ce site occupe un vaste espace et il comprend deux paliers auxquels on peut accéder par de larges escaliers. Alors que nous étions en méditation sous de grands arbres regroupés au pied de ces marches de pierre plusieurs fois centenaires, la vision d’une Dame, énergie féminine très lumineuse, s’est imposée à moi. Elle me montrait le sommet du site recouvert d’une ombre violette et quatre sentiers bien verts, allant de la base jusqu’au sommet. J’ai compris que l’on m’invitait à me rendre jusqu’à ces étranges habitations construites là haut. J’ai répondu au désir de la messagère, puis je suis redescendu.

Nous avons reconnu le véhicule militaire stationné non loin de notre camionnette et les soldats qui, à l’ombre des arbres, attendaient notre retour. Une autre discussion avec le chauffeur a retardé notre départ d'au moins quarante-cinq minutes et nous avons été encore suivis sur plusieurs kilomètres, puis, de nouveau arrêtés. Cette fois, ça sentait clairement le harcèlement. On pouvait croire que ces soldats faisaient tout pour retarder notre arrivée à Palenque. Nous avons été invités à prendre le repas du soir avec eux pour discuter. Notre guide leur a expliqué que chambres avaient été réservées à Palenque et que, si nous arrivions après dix-huit heures, nous risquions de les perdre au profit d'autres clients. Alors, comprenant probablement qu'il n'y avait rien à tirer de nous, ils sont partis. À peine avions-nous roulé sur une trentaine de kilomètres que nous avons de nouveau été arrêtés. Cette fois c’était par des policiers avec qui il y avait eu communication à notre sujet de la part des militaires. L’un d’eux, venu s'enquérir de notre nationalité nous a immédiatement laissé partir, disant que ceux qui faisaient l'objet de recherches étaient Allemands.

Enfin parvenus à destination, et avoir transporté les valises dans ces chambres que nous occuperions pour quelques jours, nous sommes allés nous restaurer. Ce soir-là après une courte visite des lieux, sous une voûte étoilée que l’air limpide faisait apparaître considérablement plus bas au-dessus de nos têtes, mon regard s’est posé sur la constellation des Pléiades que je n’avais jamais perçue d’aussi près. J’y ai salué mes frères pléiadiens et suis rentré pour m’endormir bercé par le chant des cigales. Le matin suivant, devant le restaurant, nous avons croisé et salué Victor notre chauffeur, qui jusque là nous avait accompagné et dont nous avions apprécié la gentillesse et le sourire. Il repartait pour Mexico

De notre résidence temporaire, où nous avons été tirés du sommeil par le chant du coq, nous nous sommes rendus à pied sur le site. En matinée, un guide local dirigeait nos déplacements, en donnant d’intéressantes informations concernant les découvertes archéologiques et ceci, sous la surveillance indiscrète des singes qui se sont faits les gardiens des lieux. Du haut des arbres, ils font un incroyable tapage, peut être pour indiquer qu'on dérange leur quiétude. C’est également sans gêne qu'ils perturbent le sommeil des touristes logeant près de la forêt.

Ce premier jour, en fin d’après midi et après une période de visite libre, chacun s'est présenté au rendez-vous prévu devant le Temple du Sarcophage. Après avoir atteint le sommet de cette masse de pierres par un long escalier extérieur, nous nous retrouvons devant une porte qui s'ouvre sur une d'étroites marches s’enfonçant dans une pente vertigineuse, jusqu’à environ soixante centimètres sous le niveau du sol. Devant le sarcophage, nous sommes entrés dans une méditation guidée et lorsqu’il nous fut demandé d’élever nos vibrations, m’est apparu ce que j’ai d’abord pris pour la représentation d’un dieu Maya. Je voyais un genre de sculpture d’un homme assis sur un trône et le tout entièrement taillé dans un bloc d’or qui projetait des rayons lumineux. Dans ma vision je me suis approché et au moment où j’allais toucher le personnage, il s’est brusquement levé, s’est fusionné à mes énergies, puis, je me suis retrouvé seul et très étonné. Cela s’est passé si vite que mon mental n’a pas eu le temps de réagir.

En décembre 2004, alors qu’on m’avait informé que ce voyage au Mexique était prévu pour le mois suivant, j’avais eu la vision d’une jeune amérindienne Maya marchant en forêt, dans la pénombre, pendant que je m’y promenais aussi. Au moment où nos pas se sont croisés, elle est venue se fusionner à mes énergies avec la même rapidité. J’avais alors questionné Mahatma sur le sens de cette vision. Il m’a répondu, qu’elle représentait l'une de mes incarnations féminines anciennes qui revenait se fusionner à moi.

Tôt le lendemain nous sommes partis pour Bonampak, site qui atteignit son apogée vers 776-790 lorsqu'on fit élever le remarquable Temple des Peintures. Au cours de la méditation sur l'un des tumulus, une puissante énergie s'est de nouveau emparée de moi. Enveloppé de cette vibration que je ressentais comme très égyptienne, un message impérieux me disait que le moment était venu d'initier aux Tables d'Émeraudes un compagnon de voyage qui s'y était préparé depuis des mois en lisant les textes sacrés de Thot l’Atlante, que je lui avais remis. Ce rituel se déroulerait à la manière atlante, qui est différente de celui que j’avais vécu lors de mon initiation. J'ai agi selon ce qui m'était inspiré et j'ai ressenti un puissant transfert d'énergie vers la personne initiée. Jamais je n'aurais pu imaginer que cela puisse se produire au cours de ce voyage.

Nous nous sommes rendus à Misol-Ha, chute d'une hauteur de 30 mètres. Après une longue méditation sur les bords d’un profond bassin patiemment creusé par la chute, le médium canalisant Christos a trempé notre front et nos mains des eaux de ce site sacré en livrant un message particulier à chacun des membres du groupe. Il me dit simplement: ''Où que vous soyez et quoi que vous fassiez, vous bénirez toujours ''. Ce fut le point culminant de notre voyage initiaique.

Le dernier jour passé au Chiapas, fut de nouveau consacré à la visite du site de Palenque et le soir, à vingt heures, nous prenions l'autocar pour Mexico. Nous sommes débarqués au centre-ville le lendemain à neuf heures et vingt. Pendant le trajet, entre les périodes de sommeil, le mot ''urgence'' résonnait dans ma tête. Dans un message Mahatma est venu me dire: «Il y a maintenant urgence pour les humains de se préparer à la rentrée dans la cinquième dimension. Aussi, à compter du 2 février, je ferai en sorte que pour les initiés à l’Énergie Parjina, l'intégration des symboles soit accéléré afin que la période d'attente entre les initiations aux différentes séquences soit diminuée». J'étais encore dans la vibration de ce message lorsque arrivés au terminus, nous avons pris des taxis pour rentrer à l'hôtel.

Quelques jours après mon retour du Mexique, le mot ''Midael'' s'est mis à résonner avec insistance dans mes énergies. Je me suis tourné vers Mahatma, pour être éclairé sur la signification de ces trois syllabes qui me questionnaient. Sa réponse a été rapide et limpide: Ce nom est celui de ton être multidimensionnel. C'est la vibration de ta véritable identité qui remonte à ta conscience, parce que tu es maintenant prêt à l'accueillir.